Comme beaucoup de
problèmes sont visibles, on nous propose quelquefois pour les
résoudre « le retour à la Nature ».
Mais, quelle Nature et
comment y retourner ?
La Nature c'est, par
exemple, vivre nu.
Suivons donc la Nature.
Sortons nu à Paris dans
la rue.
Nous risquons alors
quelques ennuis.
Admettons que non.
Personne ne vient interrompre notre balade adamique par les rues de
Paris.
Mais, marcher pieds nus à
Paris expose à quelques ennuis.
En effet, par milliers,
chiens de toutes tailles et races honorent les trottoirs de leurs
odorants présents.
Même nettoyés par les
balayeurs de la ville, le trottoir n'est pas propre.
A marcher pieds nus nous
risquons d'attraper mycoses et autres problèmes.
Si le soleil est ardent,
la brulure de celui-ci nous menace. Comment l'éviter ?
Il faut commencer à
arpenter nu les rues en hiver. Pour progressivement bronzer et éviter
les problèmes avec le soleil.
Mais nous ne sommes plus
ainsi habitués au froid. Si nous commençons nos balades en tenue
très légère en hiver, nous aurons vite fait d'attraper une
broncho-pneumonie.
Pour échapper à la
mort, les antibiotiques seront indispensables.
Mais, prendre des
antibiotiques pharmaceutiques est contre-nature.
Alors, nous aurons le
choix : trahir la Nature ou mourir.
Si nous avons faim et
passons devant un éventaire de fruits et légumes, suivre la Nature
consistera alors à nous servir. Sans payer, bien sûr.
Si alors quelqu'un nous
ennuie, par exemple un employé du magasin, suivre la Nature
consistera à lui claquer une baffe. D'autres ennuis seront alors
possible.
On peut continuer ainsi
le parcours et voir comment ça se passe. En fait, le « retour
à la Nature » est un mensonge et une belle farce.
En revanche, chercher la
Nature en nous peut nous aider à nous rapprocher de notre
authenticité.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 28 avril 2013
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