L'air tiède du soir
De ce lendemain
Du premier jour de l'été
Apaise l'ardeur
Des rayons de l'astre du jour
Sur l'inimitable, grande et belle
Cité de Paris.
Sur la place Flora Tristan
Dans le quatorzième arrondissement
Toutes les tables des cafés
De la vaste terrasse ombragée
Sont occupées
par une foule assoiffée
D'amour, d'amitié,
De bière et de poésie.
C'est là que ce vieux lion amoureux de Jean-Marie
M'a convié
Pour boire un verre
A notre amitié.
Nous nous extasions ensemble
Sur la grâce et la beauté
Des nombreuses serveuses
Qui virevoltent
Autour de nous,
Se faufilant entre les tables
Portant leur provende liquide
A une foule impatiente de sacrifier
Aux mânes de Bacchus,Compagnon des bacchantes,
Dieu de la fête,
Du vin et des alcools.
Je remarque plus particulièrement
Parmi cet aréopage de charme
Que la chaleur de l'été
A largement dévêtue,
Une serveuse dont les formes
Et la chair palpitante
Aurait capturé le regard d'un sculpteur
Élevé de Phidias, Praxitèle
Ou Camille Claudel,
Caressant le marbre
Avec son ciseau d'acier
Arrachant de la pierre
Et ciselant l'image
D'Aphrodite,
Déesse de la Beauté,
Uu de Diane
Déesse de la chasse
Ou d'une chaste et belle
Compagne de la Vierge Marie.
Je médite un compliment en hommage
A ce typhon de beauté
Sous un ciel d'été,
Me promettant de le lui dire
Quand elle viendra près de moi,
Portant ma limonade.
Las ! Elle le dépose très vite
Et part en courant vers d'autres clients,
Ne me laissant pas le temps
De réciter mon compliment
A cet ouragan de beauté.
En désespoir de cause
je lui écrirai ce poème,
Dans l'espoir insensé
Qu'un aigle voyageur
Égaré depuis des millénaires
Au départ d'antiques palais d’Aphrodite,
Le lui portera un jour
Comme un très fugitif éclair
De tendresse et d'amour.
Basile philosophe naïf
Paris, le 26 juin 202
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