Rappelle-toi, Atika,
Les savonniers étaient en fleurs
Ce jour-là,
Une légère brise tempérait
Les premières grandes chaleurs
De l'été.
Deux amoureux sur un banc
Se bécotaient tendrement.
Des enfants riaient.
On entendait
Dans le lointain
Le râle inquiétant pour les mulots
D'une chouette fatiguée
Cherchant le sommeil
Après une nuit
De chasse et de veille.
Tout respirait le calme
Et la tranquillité.
L'air était chaud
Et parfumé.
C'est alors
Qu'un oiseau
S'est mis à chanter
Pour célébrer
Ta très grande beauté,
Ta très longue chevelure bouclée
Et la très grande droiture de ton fiancé.
Basile philosophe naïf
Paris, le 25 juillet 2021
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