Karl Marx avait une femme
et une bonne. Comme tous bons bourgeois de l'époque qu'il était, il
n'a jamais travaillé. C'est-à-dire, comme la plupart des gens,
effectuer un boulot ennuyeux pour un salaire ou un gain misérable.
Et il se tapait sa femme et sa bonne. Les contraceptifs n'existaient
pas à l'époque. Et Karl n'utilisait pas de préservatifs, qui
existaient déjà. Car il devait se dire « c'est si bon sans
! » Ce qui fait que les deux concubines sont tombées enceintes
simultanément.
L'officielle a fait la
gueule. Elle est restée au foyer. Mais un scandale risquait
d'éclater à terme avec l'autre future mère, car on pourrait alors
se poser la question : « d'où vient le bébé ? » Pour
ne pas connaître de problème, le papa a obligé la bonne à se
débarrasser de l'enfant en le confiant à une famille d'honnêtes
ouvriers anglais. Ouf ! La morale était sauve et la réputation du
monsieur avec.
Revenons-en à la théorie
qui porte son nom. Si elle ne peut pas marcher, c'est tout simplement
parce que si la théorie marxiste qui prétend amener la justice,
l'équité, le bonheur, l'épanouissement pour tous est l'œuvre d'un
épouvantable salaud, il est évident qu'elle est nécessairement
fausse quelque part. Toute chose est marquée par son origine.
Dans les années 1970,
l'arrivée de la pilule pour toutes a libéré les femmes et jeunes
filles de France de l'angoisse de tomber enceinte chaque fois
qu'elles couchaient. Résultat : ça baisait dans tous les coins
durant quelques années, au point que certains ont parlé alors de
« Révolution sexuelle ». Après, comme toujours en
pareil cas, ça s'est calmé et pas simplement parce que le SIDA est
arrivé.
J'ai entendu a l'époque
de la « Révolution sexuelle » discuter deux jeunes
militants politiques, grands dragueurs, très intéressés par les
écrits de Marx. Ils s'enthousiasmaient fort à propos pour un aspect
des relations entre Marx et son principal ami et collaborateur Engels
: « tu as vu, dans leurs lettres, ce qu'ils écrivent au moment
des congrès de l'Internationale sur les jeunes et jolies
militantes socialistes... comme ils les appréciaient. Ils devaient
en faire une vraie collection ! »
Je n'ai pas lu ces
lettres, mais je veux bien le croire. Ainsi Marx n'a certainement pas
engrossé que sa bonne. Il a dû aussi « mettre en cloque »
une tapée de jeunes militantes. Moins proches de lui, ce n'était
pas sa bonne, ces jeunes filles n'ont pas laissé leurs noms dans
l'histoire du grand théoricien.
Pour ce qui est de leur
grossesse, l'auteur s'est certainement exclamé intérieurement,
comme tous bons machos : « c'est elles qui ont pris leurs
responsabilités. A présent, qu'elles se débrouillent !! »
Ce texte cri du cœur est
certainement un texte sacrilège pour tous les adorateurs de Marx.
Alors, quitte à se faire mal voir, ajoutons-en pour se faire rejeter
par les adorateurs d'un autre Dieu : Freud.
Selon Freud nous serions
tous victimes du « complexe d'œdipe ». Il se trouve que
papa Freud a « analysé » sa fille Anna. Celle-ci est
devenue une farouche partisane de la théorie psychanalytique, ne
s'est jamais mariée, n'a pas eu d'enfants et a été la garde-malade
de son vieux père. Si on suit la théorie de ce dernier, analyser sa
fille est pour un père un acte incestueux. Allons plus loin : et
Freud ne se serait-il pas aussi tapé sexuellement sa fille, comme
cela arrive dans quantité de familles et reste secret ? Ce qui
m'amuse terriblement, bien que le sujet soit triste et tragique,
c'est que chaque fois que j'avance cette hypothèse, je vois les
admirateurs de Freud pousser de hauts cris. Selon eux, ce n'est pas
possible. Et pourquoi pas ? Et pourquoi tant d'indignation ?
Basile, philosophe
naïf, Paris le 9 janvier 2013
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