La devise officielle de
la France est : Liberté, Égalité, Fraternité.
C'est une devise
d'inspiration franc-maçonne. Elle est aussi la devise de la
franc-maçonnerie.
De quelle liberté
s'agit-il ici ?
Est-ce une liberté
totale et universelle ? Incluant, par exemple, la liberté de pouvoir
choisir de travailler ou ne pas travailler, de fixer le montant de
son salaire, de payer ou ne pas payer ses employés, prendre des
objets en vente en les payant ou ne les payant pas ? Non, il s'agit
ici en fait de la liberté du commerce et de l'industrie,
opposée aux privilèges de la noblesse et aux revendications des
ouvriers et employés.
Le régime qui choisi
cette devise massacrait et spoliait les nobles, terrorisait le
peuple, interdisant les corporations, les syndicats et les grèves.
L'égalité,
invoqué ici après la liberté, est un pur fantasme.
En effet, l'inégalité
est inhérente à toutes les sociétés humaines. S'agissant, par
exemple, de la jeunesse, la beauté, la santé, l'intelligence, la
richesse, la sureté, ou simplement le fait de ne pas ronfler,
sommes-nous égaux ? Bien sûr que non.
Un imbécile est-il égal
à un homme intelligent ? Un riche à un pauvre ? Un très malade
est-il égal à un bien portant ? Une femme moche a-t-elle autant de
possibilités qu'une femme belle ? Un habitant de Neuilly est-il
autant en sureté qu'un habitant d'une favella au Brésil ? A
l'école, les petits enfants beaux ont droit à plus d'attention de
la part de leurs maîtres que les petits enfants moches. L'inégalité
est partout. Et moi-même, à 61 ans passés, bientôt 62, j'ai moins
d'espérance de vie qu'un nouveau-né.
Il existe une belle
phrase : « tout le monde est égal devant la loi ».
A laquelle on peut
ajouter : « et en cas d'ennui avec la justice, seuls les riches
peuvent s'assurer les services des meilleurs avocats ».
Les pauvres ont eux, au
mieux, un avocat commis d'office... pas trois excellents avocats,
comme un homme riche et célèbre dont la presse a parlé et parle
depuis quelques temps suite à des accusations dans le domaine des
mœurs pour des faits qui seraient survenus à New York, Paris et
Lille.
Le nommer ici serait
injuste envers lui, eut égard à tous les autres qui ont su échapper
aux poursuites, parce qu'ils ont été plus malins ou plus chanceux.
Tiens ! Être plus malin
ou chanceux qu'un autre, encore un cas d'inégalité. L'article 0 du
code pénal, non écrit, stipule que : « Ceux qui ne se seront
pas fait prendre sont considérés comme innocents ».
Pour ce qui concerne le
troisième élément de la devise de la France, la « fraternité »,
il s'agit ici de la fraternité entre humains de sexe mâle,
appartenant à la franc-maçonnerie. Les francs-maçons s'appellent
« frères » entre eux.
Mais pourquoi donner une
telle devise fausse et ronflante à la France ?
Les francs-maçons de
France se sont organisés sur la base de ce que des hommes
intelligents pouvaient se retrouver librement ensemble, égaux et
fraternels... puis, ils prirent le pouvoir, massacrèrent les nobles
et muselèrent le peuple.
Certains francs-maçons
rêvaient certainement de faire naître une société intégralement
libre, égale et fraternelle. Mais, une fois au pouvoir, ils furent
pris au piège de celui-ci. Et devinrent de nouveaux privilégiés du
pouvoir. Pour asseoir les nouveaux privilèges, de gens qui n'étaient
pas tous francs-maçons, on créa même une nouvelle noblesse
officielle : la noblesse d'Empire.
Il y avait eu des
francs-maçons idéalistes. De même, très certainement, au nombre
des nobles et des rois de France, il exista des idéalistes qui
aimaient et voulaient le bien de la masse du peuple, exploité et
opprimé par le système monarchique.
Par la suite, d'autres
voulurent renverser le pouvoir des nouveaux privilégiés. Ils
conçurent le plan d'un parti communiste, parti de révolutionnaires
professionnels qui devait prendre le pouvoir au compte des petits,
des misérables, singulièrement des ouvriers, baptisés « classe
ouvrière ». Ce plan réussi dans plusieurs pays : Russie,
Mongolie, Chine, Yougoslavie.
Une fois le pouvoir pris,
comme les francs-maçons de France, les partis communistes de ces
différents pays se transformèrent également en organisations de
profiteurs privilégiés. Les communistes restés attachés à un
idéal d'égalité furent liquidés par les autres.
Allons-nous poursuivre
cette quête insensée de l'égalité, qui fini toujours par
l'instauration coûteuse d'un nouveau staff de privilégiés ? Non,
alors que faire ?
Pour arriver à la paix
il faut reconnaître l'inévitable inégalité. Et, en échange,
exiger pour tous le minimum vital, remis aujourd'hui en question par
la rapacité des très riches, soutenue par une masse de politiciens
corrompus et encensée par la valetaille stipendiée de nombreux
médias.
La rapacité des très
riches ayant pris le déguisement des mystérieuses, terrifiantes et
irrésistibles « Lacrise » et « Ladette ».
Mais qui sont ces deux dames sorties de nulle part et sensées
commander à tout le monde ? Des loup-garous, des Pères
Fouettards, des Dahus ?
Les voyous en
costard-cravate ou en jupe tailleur qui gouvernent le monde nous
balancent à la figure des chiffres, des chiffres, des chiffres... et
l'amour, dans tout ça ? Ces bouffons bouffis nous mènent en bateau.
Et ne nous proposent rien
en échange de leurs solutions empoisonnées. Juste de les poursuivre
avec d'autres solutions empoisonnées.
Il faut arrêter ce jeu
de massacre.
Laissons aux riches leur
tas d'or, mais que tous les pauvres aient du pain.
20 % des humains
possèdent 80 % de la richesse mondiale et un très grand nombre
d'humains pauvres crèvent de faim et de maladie. Prélevons sur les
80 % juste ce qu'il faut pour assurer une vie correcte à tous,
sauvegarder l'écosystème, la beauté du monde et laissons le reste
aux riches. Telle doit être le projet à promouvoir. Sinon, à trop
exiger, on continuera des jeux stupides qui durent depuis trop
longtemps, et ne permettent pas de régler les vrais problèmes. Et
si un jour les riches réalisent qu'ils ont l'or, mais que les
pauvres ont l'amour, ils comprendront que leur or en fait ne vaut
rien.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 30 décembre 2012
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