En 1956, fut créée une
nouvelle taxe : la vignette auto. Cet argent devait servir aux vieux.
Ils n'en virent jamais la couleur. Cette taxe fut supprimée en l'an
2000.
En 2013, les héritiers
des bouffons d'hier, bouffons d'aujourd'hui, chantent la gloire d'une
nouvelle taxe : l'écotaxe. Elle doit officiellement servir à
moderniser nos routes, autoroutes et chemins vicinaux. Nouvelle
bouffonnerie ! Le seul objectif est de vider nos poches.
On a déjà dépensé
allégrement un petit milliard d'euros pour construire des dizaines
d'impressionnants portiques bourrés d'électroniques destinés à fliquer
nos axes routiers et taxer les poids lourds. Construits par une
société privée basée en Italie qui devra collecter cet impôt.
Et demain taxer tous les
véhicules, y compris les véhicules légers, et aussi les deux
roues. Et ajouter par la même occasion un panel de caméras de
surveillance policière sur tout le territoire.
La Bretagne s'embrase
contre ces portiques.
Alors, tout le monde y va
de son couplet. Les une pour expliquer que la Bretagne est frappée
par de nombreuses faillites et réagit en tant que telle. Et d'autres
pour dénoncer la collusion improbable entre patrons et salariés,
droite, extrême droite et identitaires bretons.
Chose particulièrement
étrange et curieuse, personne ne
relève un point essentiel :
Pourquoi la Bretagne
bouge avec ses bonnets rouges ?
Pour une très simple
raison : partout en France l'automobiliste-mouton se fait tondre par
d'innombrables et odieux péages autoroutiers. Partout... sauf en
Bretagne où ils n'existent pas.
D'où la colère des
Bretons. Ils n'ont jamais vu de péages sur les routes chez eux. Et
les refusent avec vigueur.
Ils vont ainsi être à
la pointe de la révolte contre la taxe pseudo-écologique, taxe
ouvrant la voie aux péages pour tous, y compris pour emprunter les
nationales.
Ce point essentiel,
évident, de l'absence de péages en Bretagne,
personne n'en parle.
La presse d'information
informe, ou plutôt est informe.
Certains critiquent les
protestataires bretons. En attendant, l'écotaxe est bloquée. Sans
les Bretons, elle commençait à s'appliquer début janvier prochain.
Mais, au fait, pourquoi
n'y a-t-il pas de péages en Bretagne ? Un Breton m'a dit
dernièrement que c'était suite à une clause de l'acte de
rattachement de la Bretagne à la France. Elle stipulait qu'aucune
route ne devait subir la présence d'un péage. Il n'y a pas de
péages sur les routes bretonnes, comme sur les routes de Belgique.
En France, quand on les a recréé il y a quelques décennies,
c'était parait-il indispensable pour la modernisation du réseau
routier. Déjà ! Depuis, nos autoroutes à péages, appartenant à
l'État, on été gentiment bradées et vendues à des boites privées. Qui en font leurs choux gras. Les tarifs grimpent chaque année. A
présent, amis moutons, belons tous en chœur : vive l'écotaxe !!!
vive les abattoirs fiscaux !!!
Basile, philosophe
naïf, Paris le 1er décembre 2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire