En août 1944, les
résistants des Forces françaises de l'intérieur s'emparèrent de
la mairie du 14ème arrondissement de Paris. L'un d'eux, communiste,
vint s'asseoir dans le fauteuil du maire et devint ainsi le maire
communiste de la Libération.
Quelques mois après, le
manque de combustible, les désordres divers, faisaient que les
habitations du parc municipal n'étaient pas chauffées.
Le maire se fit alors
très mal voir par certains en déclarant : « tant que ces
habitations ne seront pas chauffées, la mairie ne le sera pas non
plus. »
Cette anecdote m'a été
racontée par ma mère.
Elle m'a inspiré deux
propositions :
Je vois de gras
politiciens bien vêtus nous expliquer que notre salaire minimum, le
SMIC, ne doit pas augmenter.
Je propose que tous ces
gens-là soient rémunérés au SMIC.
150 000 habitants de
notre pays sont des SDF. Et dorment sous la tente, dans une caravane,
dans des gourbis infâmes ou dans la rue.
Je propose que tant qu'un
seul habitant de notre pays dormira sous la tente, dans une caravane,
dans un gourbi infâme ou dans la rue, tous les politiques en place,
président de la République inclus, soient « logés »
pareillement.
Je ne doute pas alors,
que comme par enchantement, le SMIC augmentera très vite et très
largement. Et tous les SDF trouveront très vite un logement décent.
Chiche !
Basile, philosophe
naïf, Paris le 28 novembre 2013
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