Monsieur le Ministre,
Je vous écrit pour vous
dénoncer une situation scandaleuse et vous inviter à sévir.
Il y a quelques années,
un charpentier au chômage, qui n'était pas Français, avec un petit
groupe de marginaux, parcourait les villes et la campagne de son pays
en excitant la population contre l'autorité.
Il a, fort heureusement,
été mis hors d'état de nuire.
Les autorités l'ont
arrêté, emprisonné, jugé, condamné et exécuté.
La loi a donc été
appliqué.
Et, comme vous l'avez
fort justement rappelé dernièrement, à propos de l'affaire
Leonarda, l'essentiel est que la loi soit appliquée.
Or, il se trouve que
depuis l'élimination de ce délinquant, un certain nombre d'éléments
de la population continuent en paroles et écrits, y compris en
France, à se réclamer de ce qu'ils appellent « sa parole »
ou « ses enseignements ».
Il faudrait que vous
neutralisiez rapidement les disciples de ce voyou.
Je compte sur votre
efficacité.
Dernières précisions
d'identité : le personnage en question est né dans une étable à
Bethléem en l'an zéro de notre ère, son nom est Christ, son prénom
Jésus, son père se prénommait Joseph, exerçant la profession de
charpentier, et sa mère Marie, sans profession.
Veuillez agréer,
Monsieur le Ministre, l'expression de ma très haute considération.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 27 octobre 2013
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