Les journalistes,
historiens, économistes et autres manieurs de plume, ont le chic
pour inventer après coup des qualificatifs imaginaires pour désigner
une période par eux délimitée : « la Guerre de Cent Ans »,
« le siècle des lumières », les « trente
glorieuses ».
La « Guerre de Cent
Ans » n'a jamais existé, mais une rivalité émaillée
de conflits entre le pouvoir de France et celui d'Angleterre, qui
s'est poursuivie au moins durant 600 ans, depuis le 14ème siècle
jusqu'aux années 1940. Le « siècle des lumières »
serait plutôt celui des lumignons. Et les « trente
glorieuses » en France, de 1945 à 1973, ont plutôt été les
« trente merdeuses ».
Durant les « trente
merdeuses », une femme qui se faisait violer et voulait porter
plainte voyait les policiers lui rirent au nez. Si elle voulait se
faire avorter, elle bricolait souvent ça au fond de sa cuisine et
pouvait en mourir. Elle avait peur en permanence de tomber enceinte,
car la contraception était interdite. Et de 1956 à 1962 tous les
jeunes hommes en bonne santé de 18 années révolues étaient
envoyés faire la guerre en Algérie. En revenait cassé ou pas du
tout, mort.
Mais il y avait du
travail pour reconstruire ce qu'on avait cassé entre 1939 et 1945...
Vive la guerre !
Alors tout allait bien
(?), parce qu'il n'y avait pas de chômage de masse. Tout allait
bien, avec le viol impuni, les avortements bricolés, la peur panique
et permanente de tomber enceinte et la guerre en Algérie ? Et chez
le dentiste on vous faisait toujours mal, pas comme aujourd'hui.
Et au travail il y avait
beaucoup plus d'accidents et sur la route aussi.
Mais qui sont les idiots
qui ont plébiscité ce concept inepte des « trente
glorieuses » ?
Parce que c'était mieux
avant ?
Parce que, pour les vieux
imbéciles, c'est toujours mieux avant, quand ils étaient jeunes...
Pauvres types !
A propos, vous, les
jeunes, évitez de les écouter.
Et essayez plus tard de
ne pas leur ressembler.
Ne croyez pas aux
« trente glorieuses », c'était les « trente
merdeuses ».
Et aujourd'hui c'est
toujours mieux qu'hier, car aujourd'hui est vivant, hier est mort.
Chaque époque a ses
avantages et ses inconvénients. La nôtre n'est pas pire qu'une
autre.
N'écoutez pas les
démoralisateurs professionnels. Croquez la vie à pleine dents
et riez à la face des vieux qui ne vous aiment pas, car ils savent
qu'ils mourront très bientôt et sont jaloux.
Notre époque est la plus
belle qui soit, car c'est la nôtre. Vivons-là !
Avec les difficultés et
avantages de notre temps, vivons-là, car nous sommes vivants
!!!
Basile, philosophe
naïf, Paris le 5 janvier 2013
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