Mon frère aîné et ma
mère ont fait un jour une excursion dans cette dernière ville et
m'ont raconté ceci :
A la gare de Chamonix
vivait alors une splendide marmotte parfaitement apprivoisée par le
chef de gare. Celui-ci l'avait recueilli un jour, alors que, sauvage,
elle s'était aventuré sur les rails du train. Ayant touché le rail
électrique, elle était resté collée et avait été gravement
brulée.
Le chef de gare l'avait
approché avec difficultés, car la marmotte affolée et ayant mal
l'avait alors férocement mordu.
Puis, transporté chez un
vétérinaire, soigné et finalement apprivoisé, elle était devenue
un ornement pittoresque de la gare.
Je n'ai pas eu le plaisir
de rencontrer la marmotte, pas plus que son sympathique sauveur.
Cette histoire m'a
inspiré un parallèle : il arrive que, tout comme cette marmotte,
une personne que vous cherchez à aider, secourir, commence par vous
mordre, au sens propre ou figuré. Parce qu'elle a mal et ne sait pas
où elle en est.
Dans ce cas, ce serait
une erreur de lui en vouloir. Car elle est comme la marmotte de la
gare de Chamonix.
Si quelqu'un que vous
cherchez à aider vous mord, souvenez vous de la marmotte !
Il m'est arrivé à
l'occasion de m'en souvenir et ça m'a permis d'éviter de maltraiter
des amis.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 1er novembre 2012
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