Il existe donc deux
sortes d'espaces : l'espace inter-galaxiale, qui gonfle entre les
galaxies, et l'espace intra-galaxiale, qui ne gonfle pas à
l'intérieur de celles-ci.
Les galaxies sont des
lieux remarquables de l'univers. A l'intérieur des galaxies, on
relève l'universalité des mouvements cycliques : respiration,
inspiration, diastole, systole, marée haute, marée basse, etc.
C'est ce que les Chinois
de l'ancien temps ont symbolisé par le yin et le yang, symétriques,
dynamiques, opposés et complémentaires dans le cercle du tai-ch'i.
Les Chinois de l'ancien
temps ont également beaucoup employé la pensée analogique pour
trouver une explication aux divers phénomènes de l'univers.
Si, en apparence, les
galaxies s'éloignent les unes des autres, l'analogie permet de
penser qu'il s'agit là d'une phase d'un mouvement cyclique : après
s'être éloigné les unes des autres, les galaxies prendront ensuite
un mouvement inverse, de rapprochement, et ainsi de suite.
Ce gonflement de l'espace
inter-galaxiale a été interprété de façon absurde comme une
expansion générale de l'univers avec un « point de départ »
très concentré et très chaud. Or, comme nous l'avons vu
précédemment, énoncé dans le texte « A propos de l'origine
de l'univers », l'ensemble du tout ne peut, par définition,
changer globalement, car il ne saurait le faire que par rapport à
autre chose. Il faut donc trouver une autre explication que celle
de « l'expansion de l'univers ».
Cette explication est
audacieuse, logique, et nous concerne tous et tout ce qui nous
entoure :
Les composants des
galaxies auraient une qualité générale qui n'a pas été décrite
jusqu'à nos jours : ces composants, tous ensemble, y compris
l'espace intérieur, rétrécissent simultanément en ce moment.
Ultérieurement, quand le mouvement s'inversera, les galaxies
gonfleront, puis rétréciront à nouveau, et ainsi de suite. Comme
ce mouvement prend, à chaque fois, l'ensemble de la galaxie, il
n'est pas perceptible à l'intérieur de celle-ci, mais uniquement en
observant vers l'extérieur le gonflement de l'espace
inter-galaxiale. A ce mouvement cyclique général des galaxies les
unes par rapport aux autres, j'ai donné le nom de « respiration
de Dieu ».
Car ce mouvement serait
la marque de l'existence de ce que les hommes ont baptisé Dieu.
Le mouvement
intra-galaxiale de contraction-expansion alternées serait aussi la
source générale de l'énergie intérieure des galaxies, qui meut
depuis le plus grand soleil jusqu'à la plus petite particule.
Dans la mesure où cette
respiration serait la source de l'énergie de toutes les choses
intra-galaxiales, on pourrait également le baptiser le « souffle
de la Création ». Car ce que nous appelons « la
Création », serait en fait un mouvement cyclique. Similaire
aux cycles suivi par toutes les choses de l'univers.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 1er novembre 2012
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