Je fuirai le vent,
Je fuirai la nuit,
Je m'en irai loin des comètes
Pour éviter le piège précieux,
Le piège fabuleux et merveilleux
Le piège rouge et bleu
Sans fin et sans fond
Ni limites, ni barrières
Ni triste, ni joyeux
Embusquée dans la grotte de tes yeux,
Qui m'attrape,
Me happe et me dévore
Comme la nuit engloutit le jour.
Et le chien hurle à la mort
Au champ d'honneur des comètes.
Plus rien n'a d’importance
Plus rien n'a d’importance
Que tes yeux et ton corps merveilleux,
Détruisant la vie
Emportant toute logique
Et ne laissant
A l'abri du vent
Qu'un ciel sans étoiles,
Une fontaine sans murmures,
Une vie fracassée
Pour avoir voulu fiancer
L'alouette et le martinet.
Basile philosophe naïf, Paris le 6
novembre 2018
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