Je ne suis d'aucun parti
et mon nom ne vous dira rien. Je signerai avec mon nom. J'aurais pu
tout aussi bien signer John Doe. L'important n'est pas qui je suis
mais ce que j'ai à raconter ici.
Mes activités, dans un
domaine qui n'est pas la politique, m'amène à rencontrer un grand
nombre de responsables dans divers domaines. Au nombre de ceux-ci il
y a des militaires, y compris de rang élevé. J'ai l'habitude de
respecter les autres. Ils savent que quand ils me parlent je saurai
rester discret et ne vais pas répéter leurs propos en ajoutant leur
identité.
C'est ainsi qu'un de ces
militaires de rang élevé, quand je l'ai rencontré à une date
récente, m'a parlé de la fermeture de l'Hôpital d'instruction des
armées du Val de Grâce, fermeture qui est une erreur grave. Il
connaît très bien cette question.
« Aujourd'hui, il
serait très facile de rouvrir cet hôpital qu'on vient de fermer. »
Ce propos, je l'ai rapporté à un célèbre médecin urgentiste, qui
m'a autorisé à le nommer ici, le docteur Gérald Kierzek. Il m'a
confirmé les faits : « il suffirait de la volonté
politique de rouvrir l'hôpital du Val de Grâce, pour qu'il
rouvre ! » Il a ajouté que : « dans un pays en
état d'urgence, à l'heure où il n'y a jamais eu autant de
militaires français en opérations à l'extérieur, il est
parfaitement aberrant de fermer un hôpital militaire ! »
J'ajoute, faits que j'ai
appris hier, qu'en 1995, lors de l'attentat du métro Saint-Michel,
et le 27 juin 1988, lors de l'accident survenu à la Gare de Lyon, ce
sont des médecins du Val de Grâce qui sont intervenus pour secourir
les victimes. Le Val de Grâce a montré ici de manière exemplaire
qu'il a vocation de protéger tous les habitants de Paris et pas que
des militaires.
J'ai cherché ces jours
derniers à me renseigner pour savoir qui connaissait cette
réouverture du Val de Grâce aisée et possible, ce fait extrêmement
important et très surprenant pour un non initié aux questions
médicales et hospitalières. Personne ne semble au courant et ceux
qui savent n'en parlent que dans des cercles restreints.
Cette information, je ne
suis pas en droit de la conserver pour moi et ne pas chercher à la
divulguer, à l'heure où justement des changements d'orientations
politiques sont possible. Qui permettraient de réparer l'erreur
grave de la fermeture d'un des meilleurs hôpitaux de France, qui
accueillaient les civils comme les militaires. Civil, j'ai été
soigné au Val de Grâce.
Il m'appartenait
d'apostropher à propos de cette réouverture souhaitée et possible
les divers candidats à l'élection présidentielle qui s'offrent à
nos suffrages. Voilà qui est fait. Je publie cette lettre dans mon
blog, et l'envoie aussi à divers journaux et personnes concernés.
L'hôpital militaire du
Val de Grâce s'invite dans la campagne des présidentielles. L'accès
au second tour sera réservé à un candidat qui battra de très peu
un concurrent... Qu'il fasse bien attention. Le Val de Grâce
pourrait bien faire la différence !
Que les électeurs
fassent leur choix en leur âme et conscience. Mais qu'en tous cas
ils éliminent ceux qui seront contre la réouverture de l'HIA du Val
de Grâce !
Paris, le 10 avril 2017
Basile Pachkoff
Poète, historien et
organisateur de fêtes populaires, goguettier,
philosophe, artiste
peintre.
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