Le roi Louis XIV eut un
règne qui dura 72 ans. Dont la moitié environ, soit 32 années,
s'est passée à faire la guerre. Au moment de mourir, il déclara à
son futur successeur : « j'ai trop aimé la guerre ».
La Grande Terreur en
France est arrivée à son paroxysme alors que la France n'était
plus menacée. Elle n'avait plus aucun justificatif. Au point qu'il
est des historiens sérieux qui ont avancé l'hypothèse d'une
provocation anglaise. Ils ont imaginé que celui qui personnifiait
cette terreur, le médecin Jean-Paul Marat, était un agent
provocateur anglais qui cherchait à affaiblir la France.
Notre actuel président
de la République, François Hollande, est un homme apparemment très
doux, un intellectuel et notable de province. Il n'aurait jamais du
devenir président de la République. C'est par accident qu'il l'est
devenu. Le candidat qui devait être choisi par son parti, et
probablement élu ensuite par les Français, ayant été mis hors
compétition par ses ennuis new yorkais.
Et pourtant, une fois
entré à l’Élysée, le président du conseil général de la Corrèze
fait le président et applique avec célérité la politique
dans la continuité de son prédécesseur. Avec quelques différences
de style, il devient au fil des mois, le parfait clone politique de
Nicolas Sarkozy. Quelle étrange métamorphose !
Et pourquoi Louis XIV
foudre de guerre regrettait-il ses campagnes à la fin de sa vie ? Et
Marat encourageait l'extermination de plein de gens alors que plus
aucune raison ne le justifiait ?
Tout ceci pour la même
raison. Qu'il s'agisse de Louis XIV, Marat ou François Hollande.
On dit qu'un homme « s'empare du pouvoir ». Alors que c'est exactement l'inverse qui se produit. C'est « le pouvoir qui s'empare de l'homme ». Et lui impose ensuite son fonctionnement..
A partir du moment où Louis XIV monte sur le trône, il fait la guerre. Son pouvoir le lui dicte. Marat applaudit la guillotine pour les mêmes raisons. Et Hollande fait du Sarkozy.
Ici, la fonction fait l'homme. Elle le soumet et le transforme à sa guise à la façon d'un pantin.
Et non l'inverse.
On dit qu'un homme « s'empare du pouvoir ». Alors que c'est exactement l'inverse qui se produit. C'est « le pouvoir qui s'empare de l'homme ». Et lui impose ensuite son fonctionnement..
A partir du moment où Louis XIV monte sur le trône, il fait la guerre. Son pouvoir le lui dicte. Marat applaudit la guillotine pour les mêmes raisons. Et Hollande fait du Sarkozy.
Ici, la fonction fait l'homme. Elle le soumet et le transforme à sa guise à la façon d'un pantin.
Et non l'inverse.
Suivant les époques,
elle entraine le chef de l'état, le leader politique dans
d'interminables guerres, l'encouragement des exécutions en masses ou
la sinistre politique « européenne ».
Telle est la vérité.
Louis XIV n'était pas un
amoureux du carnage. Pourtant il a été à l'origine de plus d'un de
ceux-ci.
Marat n'était pas un
agent anglais. Pourtant il a encouragé le coupage de têtes en
masses de quantité de gens, dont une partie de l'élite française,
au nombre de laquelle le savant chimiste Antoine Lavoisier.
Hollande ne s'est pas dit
: « je vais tromper les Français et faire du Sarkozy quand je
serais élu ».
Non, tous les trois, et
bien d'autres encore, le pouvoir s'en est emparé. Et leur a
dicté, leur dicte sa logique. On ne répétera jamais assez
la phrase ultra-juste de Louise Michel : «le pouvoir est maudit ».
Il est maudit, j'ajoute, car il s'empare des gens.
Basile, philosophe
naïf, Paris le 30 août 2013
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