Si l'espace entre les
galaxies augmente, et que cet espace gonfle sans que l'ensemble
augmente de volume, la seule explication possible reste, comme je
l'ai énoncé au début des années 2000, le rétrécissement des
galaxies.
Ce qui signifie que si
l'espace gonfle entre les galaxies, cela résulte d'une qualité
particulière non encore identifiée de ces dernières : leur taille
diminue simultanément. Il s'agit-là d'une qualité particulière
propre aux galaxies, à leur espace interne et aux objets qui
baignent dans celui-ci, nous y compris.
Comme par analogie ce
mouvement m'est apparu cyclique, diminutions alternant avec
augmentations, je l'ai assimilé à une respiration.
Et l'ai alors baptisé «
respiration galaxiale ».
Qu'allais-je faire de
cette manière de voir qui me paraissait tout à fait juste? J'ai
pensé m'amuser.
En 1958, quand j'avais
sept ans, j'ai écrit à l'Observatoire de Paris. Je souhaitais
connaître en quoi consistait la Théorie de la Relativité.
A l'Observatoire
parviennent des courriers porteurs de questions posées par le
public. Ceux-ci sont répartis entre les scientifiques de
l'institution, qui y répondent.
C'est probablement ainsi
qu'il a été procédé en 1958. Ayant adressé ma lettre à
l'astronome André Couder, c'est un autre astronome de l'Observatoire
de Paris, André Danjon, qui m'a répondu.
Je me suis dis : « je
vais recommencer à écrire, pour voir ».
J'ai donc envoyé à
l'Observatoire de Paris un courrier où j'exposais ma théorie de la
« respiration galaxiale ».
Une réponse est arrivée.
Dans celle-ci, mon correspondant me renvoyait aux explications à la
mode : Big Bang et « expansion de l'univers ».
J'ai récrit en
m'adressant cette fois-ci directement à l'auteur de la lettre que
j'avais reçu. Je lui disais dans cette lettre que je connaissais les
théories qu'il m'exposait, que je n'étais pas d'accord et insistais
sur mes idées en les rappelant.
A ma grande satisfaction,
je n'ai pas reçu de réponse. J'avais énervé mon correspondant.
C'était le but de l'opération : taquiner les tenants du très
démoralisant savoir cosmologique officiel.
Après cela, je n'avais
personne à qui spécialement communiquer ma théorie de la
« respiration galaxiale ». J'ai pris le texte où je
l'exposais. Souhaitant en conserver la paternité, je l'avais déposé
à la SACD avec divers autres textes philosophiques et un recueil de
poésies : « Vers à lire, à boire ou à fumer ».
C'était en 2005. Que pouvais-je en faire ? J'ai eu une idée. Près
de chez moi, à la hauteur du 22 rue des Thermopyles, à Paris, se
trouvait un panneau d'affichage où les habitants de la rue mettaient
des messages et informations. Panneau qui a dernièrement cessé
d'exister. Il a été démonté en 2012.
J'ai affiché mon texte
sur ce panneau. Un certain nombre de riverains et promeneurs passant
par cette rue calme et jolie ont pu le lire. Puis mon texte a disparu
au bout de plusieurs semaines, recouvert par de nouvelles
informations.
Je n'ai plus reparlé de
ma théorie de la « respiration galaxiale » jusqu'à ces
derniers jours.
C'est seulement tout
dernièrement que j'ai créé un blog de réflexions philosophiques
où j'en ai reparlé.
J'ai rebaptisé la
« respiration galaxiale » : « respiration de
Dieu ». Car il m'est apparu que celle-ci représente la marque
visible de ce que les humains ont baptisé traditionnellement
« Dieu ».
Après avoir publié le
texte intitulé Théorie de la « Respiration de Dieu »,
j'ai souhaité publier l'historique de cette théorie dans mon blog,
voilà qui est fait avec ce texte.
Que Dieu, omniprésent
partout n'apparaisse pas visiblement en tant que tel à l'échelle
humaine, mais soit visible à très grande échelle, ne me paraît
pas étonnant. Ni qu'à force de recherches on finisse ainsi par le
trouver.
Que Dieu apparaisse ainsi
dérangera certainement tout autant ceux qui en nient l'existence que
ceux qui l'admettent tout en lui attribuant obligatoirement un
ensemble de qualités précises qu'ils ne retrouveront pas ici. Dans
ces conditions, il ne restera pas beaucoup de monde présentement
pour accepter ma théorie de la Respiration de Dieu. Mais, un jour,
elle sera peut-être admise par le plus grand nombre, une fois que
les contes et légendes du Big Bang auront été remisé dans le
magasin des mythes pseudo-scientifiques, avec « la Terre
plate », « l'univers géocentrique », « les
épicycles », « la Nature qui a horreur du vide »,
« le phlogistique » et autres âneries inventées par de
braves savants ignorants.
Ils ne le sont pas tous.
A l'époque où je rédigeais ma théorie de la « respiration
galaxiale », 33 savants signaient une lettre ouverte protestant
contre la mise en avant systématique de la théorie du Big Bang et
le refus de consacrer des crédits de recherches dans d'autres
directions que la confirmation de cette théorie. Cette lettre a été
publié en anglais dans le New
Scientist, du 22-28 mai 2004, page 20 (on
peut la trouver sur Internet : http://rense.com/general53/bbng.htm).
Elle est
signée par :
- Eric J. Lerner, Michael Ibison, John L. West, James F. Woodward, Halton Arp, Andre Koch Torres Assis, Yuri Baryshev, Ari Brynjolfsson, Hermann Bondi, Timothy Eastman, Chuck Gallo, Thomas Gold, Amitabha Ghosh, Walter J. Heikkila, Thomas Jarboe, Jerry W. Jensen, Menas Kafatos, Paul Marmet, Paola Marziani, Gregory Meholic, Jacques Moret-Bailly, Jayant Narlikar, Marcos Cesar Danhoni Neves, Charles D. Orth, R. David Pace, Georges Paturel, Jean-Claude Pecker, Anthony L. Peratt, Bill Peter, David Roscoe, Malabika Roy, Sisir Roy, Konrad Rudnicki et Domingos S. L. Soares.
Eric
J. Lerner, le premier signataire, a publié en 1992 chez Vintage
Books un ouvrage de 496 pages intitulé : The Big Bang Never
Happened (Le Big Bang n'est jamais arrivé). Que des
scientifiques en soient réduits à publier une lettre ouverte pour
protester ainsi montre le très bas niveau où se situent leurs
adversaires, défenseurs inconditionnels du « Très Saint Big Bang
».
Basile, philosophe
naïf, Paris le 16 novembre 2012
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